Biographie

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L' île Noire - feat. Javier Girotto & Badara Seck  ---  AlfaMusic 2024

musique de Manuela Iori - paroles de Maria Teresa Leonetti

"Comment confiner des albums d’ouvertures similaires vers le monde en quelques phrases d’une revue?" - Paolo Tocco - Raro più

"Deux artistes avec la même sensibilité poétique." - Salvatore Espostito - Blogfoolk

"Ils ont donné naissance à cet album intense." - Guido Festinese - Il Manifesto 

"La merveille de la voix et la richesse des sons [...] haute musique d’auteur" - Raffaello Carabini - Spettakolo.it

"Un album avec une vocation et un attrait international." - Lucrezia Monti - DaSapere

"Musique croisée, méditerranéenne, qui peut être légère et poignant." - Beppe Ceccato - Musicabile TGCOM24

"Tradition et innovation se rencontrent et l’effet final est surprenant." - Sofia Maratheas - Cinecorriere news

"Un album à mi-chemin entre le jazz et la chanson d’auteur." - Giancarlo De Chirico - Extra Music Magazine

" C’est vraiment très rare de trouver une collection qui peut transmettre une telle variété d’humeurs, et avec une telle intensité... En écoutant l’album, piste par piste, on est littéralement emporté dans un mélange d’introspection et d’innovation qui va bien au-delà de ce à quoi nous sommes habitués." - Francesco Simone - I Love Magazine

"The Island found and the people of the Waters ...nos artistes réussissent souvent à exprimer des vagues lyriques dans des mélodies de pentagramme et de texte poétique, comme dans le cas du FIL ROUGE QUINTET, dans la belle et sincère performance L’ÎLE NOIRE... un jazz aux harmonies spacieuses et aux arrangements fins où s’exprime une lyrique universelle." - Fabrizio Ciccarelli - Roma InJazz

"... L’île noire, album musical du Fil Rouge Quintet, qui ne sait pas ce qu’est la banalité. De chanson en chanson, on a le sentiment d’être témoin d’un flot de conscience, d’une rivière d’émotions qui embrasse et submerge dans une série de suggestions uniques."  - Francesco Ferri - Gingermag

" ...un ambitieux projet de recherche musicale et littéraire, qui accompagne l’auditeur dans un voyage multiethnique, où musique et mots se fondent dans un magnifique melting-pot de couleurs savamment mélangées, comme les influences culturelles qui caractérisent le disque." - Mauro Zappaterra - Jazz & Jazz Reloaded

L’île Noire, sorti en juin 2024 pour AlfaMusic, est un album introspectif et évocateur. Chaque personne est un archipel, composé et fait de mille facettes comme la vie, comme les expériences humaines et "L’île noire" en représente plusieurs parties.  L’album L’île Noire est composé de sept titres : six inédites, composés et arrangés par Manuela Iori avec les paroles écrites par Maria Teresa Leonetti, en italien et en français, et une reprise importante, Alexander Platz. Deux Special guests enrichissent le travail. Il est le maître saxophoniste Javier Girotto dans la chanson Tango romanesco et le griot Badara Seck, chanteur et expert en musique africaine aux grandes collaborations dans le domaine musical et cinématographique, dans Les villes cachées. Ce dernier parle de l’expérience dramatique  du voyage en mer des migrants.

La seconde œuvre de Fil Rouge Quintet se caractérise par une recherche musicale profonde et sophistiquée, jamais prise pour acquise, même au niveau structurel, joué dans un dialogue délicat entre des sections instrumentales écrites et des plages d’improvisation. Centrale, l’attention sur le rythme : l’amour pour les temps impairs (où les tablas sont les maîtres), des coupures rythmiques et des changements de tempo soudains qui créent un son toujours inattendu. La recherche harmonique s’inspire des musiques du monde : le jazz éthiopien de Mulatu Astatke, le trio onirique d’Avishai Cohen (ce n’est pas un hasard si la contrebasse est souvent protagoniste dans les différents morceaux), la musique africaine mais aussi les grands de la musique classique, comme Mussorgsky.

Track by track

L’île noire, le premier morceau, qui donne son titre à l’album, parle de l' expérience personnelle de la solitude. Une solitude qui se fait collective dans Les villes cachées, où l’on parle du voyage en mer et des solitudes des peuples migrants qui continuent à vivre et à lutter ; même après la mort, dans les villes cachées d’une mer qui les a injustement entraînés dans ses abysses. L’album se poursuit avec un tango mélancolique et désenchanté, Tango romanesco, qui rappelle l’amour paternel et les promenades dominicales d’une petite fille avec son père dans la Rome d’il y a quarante ans. On passe ensuite à la fraîcheur et à la légèreté d’un feu de camp estival alimenté par Le vent de la mer, qui fait un clin d’œil au Couleur Café de Serge Gainsbourg. Suivi d’un Alexander Platz tout en style Fil Rouge, hommage clair au maître Franco Battiato qui s’inspire de l’élégance de l’interprétation de Milva. Les deux derniers morceaux sont liés par le thème de ne plus être là, au moins physiquement. Dans La sauterelle,  on raconte qu’il y a une sauterelle, un être peut-être habité par l’âme de quelqu’un que nous avons dû saluer "à la hâte". La sauterelle s’est nichée sur la fenêtre de la maison d’une femme qui a dû dire adieu à sa mère, inopinément et en temps pandémique. Elle lui rappelle qu’elle vit encore autour d’elle et que peut-être un jour, comme le dit le texte, "je te chercherai, te trouverai, te reverrai." Á suivre la Suite des promeneurs solitaires construite sur quatre histoires : celle d’un enfant devenu ange ; celle d’une dame élégante, seule et fragile dans sa maladie et arrivée au ciel sur un carrosse de nuages orange aux lumières du coucher du soleil ; celle d’une jeune fille qui s’interroge sur le sens de la vie; et enfin, d’une femme désormais consciente de la caducité de l’existence et arrivée à un calme intérieur conséquent.  

LINE-UP:

Maria Teresa Leonetti - voix
Manuela Iori - piano, clavier, chœurs
Charles Ferris - trompette, flugelhorn, effets
Ettore Bonafè - batterie, percussions
Michele Staino - contrebasse

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“Nous tous, on naît avec un fil rouge attaché au petit doigt de notre main gauche qui nous lie à notre destin.” — Légende chinoise.

Le projet Fil Rouge naît en 2015 de l’entente émotive de deux femmes: la chanteuse et la pianiste, qui traduisent respectivement en vers et en musique leur “mood” mélancolique, combatif et énergique en même temps. Et tout cela ‘se colore’ des effets incisifs de la trompette, des rythmes cadencés de la batterie et des notes profondes de la contrebasse. Le premier album "L'Inconnue" est sorti au printemps 2016 et il a reçu des articles par presse italienne (La Repubblica, La Nazione, Corriere Fiorentino).

Le genre est difficile à définir mais s’il est vrai que le jazz est recherche et improvisation, même avec plusieurs contaminations, le projet s’inscrit relativement dans le cadre da la musique jazz tout court. La musique avec ses plus diverses sonorités, ses timbres et ses couleurs, évoque des mélodies méditerranéennes qui renvoient à la musique arabe et maghrébine. Il y a les rythmes latins de la bossanova et du tango, les influences underground du funk, de l’hip hop et aussi du blues et du swing. L’harmonie est variée: des morceaux modaux alternent avec des morceaux de nature tonale, en créant des atmosphères toujours originales.

Les textes sont écrits principalement en français, langue de l’âme de la chanteuse, et ils parlent de la campagne alsacienne, des personnes rencontrées au cours d’un voyage qui dure une année, des vies compliquées et complices, des amitiés nées dans un Strasbourg d’hiver, irradié d’une lumière forte et blanche comme la neige. Et encore: les chansons parlent d’amours difficiles, qui durent toute la vie, au-delà de la maladie et de l’oubli. Elles parlent d’un père connu pendant la sénilité avec toutes ses fragilités mais aussi avec sa sagesse enfin récupérée. Elles parlent d’une petite mère pleine de vie qui court, court partout, tout au long de la journée, et qui retrouve la paix intérieure pendant ses longues promenades en colline, à la recherche des herbes des champs à manger/cuisiner. Et puis on retrouve les brumeuses atmosphères des quais de la Seine, évoquées par les images d’un film de Jean Gabin ou d’un conte de Maupassant.

"L’album est un éloge élégant de la simplicité musicale, poétique et de vie; de morceaux de vie illuminés par la lumière du souvenir, des affections, des silences d’amour." 

Fulvio Paloscia - LA REPUBBLICA

"...une incroyable musique de monde urbaine qui semble souffler sur la musique de film. Un hommage à la chanson française, à la sensibilité caméléon du jazz italien, aux expérimentations de groupes comme Les Negresses Vertes et de chanteurs comme Zaz."

Giovanni Ballerini - LA NAZIONE

Maria Teresa Leonetti - voix
Manuela Iori - piano, clavier, chœurs
Charles Ferris - trompette
Ettore Bonafé - batterie, percussions
Michele Staino - contrebasse

Concerts principaux: Live principali: Cantina Bentivoglio (Bo) - Padova jazz club - U-Percut jazz club (Marseille - FR) - La Sala del Rosso (FI) - Ricomincio da tre (PG) - Marche jazz network (Camerino, MC) - Teatro Miela (Trieste) - Bari in jazz festival  - Café Le Bovary (Luxembourg) - Società Dante Alighieri (Luxembourg) - Le Murate Caffè Letterario (Firenze) - Tradizioni Popolari festival (Firenze) - L'Aérogare (Metz, FR) - TUFA cultural centre (Trier, DE) - L'Archiduc (Bruxelles, BE) - De Floeren AAp, (Mechelen, BE) - New Rocky Pompadour, (Bruxelles, BE).

Les membres du groupe

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Manuela Iori
Piano
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Maria Teresa Leonetti
Voix
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Michele Staino
Contrebasse
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Ettore Bonafè
Batterie et percussions
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Charles Ferris
Trompette